Le cul, cette arme réactionnaire...

Publié le par Albert London

Puisque je suis dans ma période ronchon, je dois me rendre à l'évidence que plus ça va, moins ça va. Je sais que les sujets ne manquent pas pour alimenter un blog : l'affaire Mitterrand (le neveux), l'affaire Sarkozy (fils et père), l'affaire Ben Ali (la femme), l'équipe de France de football (?), etc...
Seulement je m'en cogne.
Vous me direz : Ouais Albert, c'est pas grave, tu n'as qu'à parler de poésie, de voyages, de cul...
Vous avez raison. Vox populi, Fox TV !

Alors, sachant mon incompétence en poésie et rappelant que je ne suis pas parti du territoire national ces derniers temps, nous allons donc parler de cul.

indication nombre de connexions : + 65 %

Pourquoi sommes-nous si attachés à la Chose ? Pourquoi sommes-nous l'une des rares espèces animales à qui la Nature a donné le goût du cul, ce plaisir qui se définit dans un bonheur d'agir, le tout séparé de la simple envie de féconder la femelle dans le but inouï d'engendrer un ou une autre obsédé(e) du cul ?
Bref, pourquoi prenons-nous notre pied à turlupiner l'endive (vieille expression désormais inusitée du Berry septentrional), à caracoler la pastille (expression similaire à la précédente provenant pour sa part du bassin parisien méridional) à vibrionner sous les pastèques (à vous de chercher) ??

La réponse est aussi simple que rapide : parce que sinon, on s'emmerde.

Ainsi pouvons affirmer sans crainte que le cul est ontologiquement réactionnaire.
Que fait un peuple qui s'ennuie dans une démocratie du "cause toujours", aussi sournoise finalement que la dictature du "ferme ta gueule"? Il se révolte.
Pourquoi ne se révolte-t-il pas aujourd'hui? Parce qu'il baise.
De fait, je ne suis pas révolutionnaire. Mais de là à dire que je m'en branle, il y a un pas ( de vice) que je ne franchirai pas. Seulement, vous comprendrez que j'ai autre chose à faire (foutre) en ce moment."Mais je baise, inspecteur, je baise. Et je vais même vous dire : j'aime ça!"
Rosy Varte (Germaine Doizon) dans Peur sur la ville, de Henri Verneuil.

Votre dévoué serviteur,

Albert.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
P
<br /> finalement, ce cul là n'est pas très show.<br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> L'Eroticoscope avait suscité 15 commentaires. Ce post nettement plus ciblé fera t-il mieux ?<br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> Ah ! Je comprends mieux l'hôtel des Messageries !!!<br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> @ pinardier : Eh! Eh !<br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> copain d'occupation!!!!!<br /> <br /> <br />
Répondre