Billet pour se faire haïr...

Publié le par Albert London

Et bien oui, c'est vrai, je délaisse ce blog.
Kritictou ne fait que constater l'évidence.
Or, j'ai à ma disposition deux arguments qui plaident en ma faveur :
Le premier, c'est qu'il est difficile d'envoyer des posts quand ces derniers me sont volés par l'infâme Pinardier. Comment puis-je écrire, alors que, fauché en plein élan, je m'apprêtais à raconter les mésaventures gastro-entérologiques du nauséabond Wine dealer, quand ce dernier eut l'audace, l'insolence, de rédiger un article (certes sommaire) sur son absence remarquée à la table toujours aussi accueillante de la Toix Family?
Un comportement digne des plus grand mauvais perdants de la galaxie (Ségolène Royale, Hilary Clinton et le shérif de Nottingham). 
Voler une calomnie est la pire de toutes les usurpations !
Même le titre ("la gastro annule le gastro"), il me l'a volé, l'odieux pécore, le risotto de bassesse, la tête d'ampoule (25 W), l'alcoolisant du Plateau, le gougnafié narvalesque !!!

La seconde raison est que je suis à une semaine de mon départ en vacances dans les tropiques, un rite chez moi depuis une dizaine d'années.
Alors, n'importe quel être normalement constitué (même Kritictou) comprendra les pré-congés adoptées par ma littérature.
Comprenez bien : l'esprit anticipe ce que le corps va apprécier : le soleil chaud mais amical, l'eau translucide à la fois tiède et rafraîchissante ( cf : photo prise il y a deux ou trois ans, à moins que ce fut l'an dernier) l'odeur si particulière du sable se mélangeant aux vapeurs de vieux rhum le soir, votre serviteur confortablement installé sur une terrasse en front de baie faisant face à un crépuscule insouciant de beauté païenne. Comprenez la saveur de ces fruits tropicaux remplis de vie et de joie enfantine, goûtez à la douceur d'un matin langoureux dans une ruelle de cet archipel interdit à toute notion de laideur, d'où convergent chaque fois que mon esprit grelotte mes songes d'une vie meilleure...

J'aimerais tant poursuivre cette description de mon refuge hivernal, mais vraiment, la tentation de ne rien faire est plus forte.
Le meilleur dans les vacances, c'est tout ce qui se passe avant : quand l'esprit prend déjà des premiers coups de soleil et que le corps lutte vaillamment contre les ultimes fantassins du quotidien, les grenadiers de la grisaille...

Pardonnez-moi.

Amicalement,

Albert.
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K
Vu la panne du blog, Albert est en vacances...au soleil...Veinard !!!!
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K
vacances = pas audience
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F
ah pain de sucre..... (ci-jointe la photo), la meilleure levure dans ce climat maladif...<br /> Une pensée pour les moins chanceux.... enfin ils ont le droit d'espérer :-)
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P
La jalousie est le pire des maux...de ventre.
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K
Parfois, la haine frise l'indifférence
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