Nous sommes tous des nègres anti-sionistes !
Le titre de ce billet fait référence à la banderole installée sur la façade de l'hôtel de ville : "Nous disons non au racisme et à l'antisémitisme".Ouah...
Fort..
Très fort..
Bon, et sinon ?
Franchement, au début, j'ai cru à une blague pour la télé ou une émission.
Mais non, cette banderole a été installée après une décision prise "à l'unanimité" du conseil municipal, à l'occasion de la venue de Dieudonné à Poitiers.
Je propose donc à chacun d'installer une pancarte devant sa maison avec un message tout aussi lénifiant :
"Je suis pour la Paix", par exemple.
Ou encore : "je suis contre la misère".
Pour ma part, étant foncièrement bête, je serai assez tenté par : "je suis contre les banderoles ".
Je n'aime pas Dieudonné. je ne le trouve pas drôle, son entourage est puant.
Sont-ce des raisons suffisantes pour l'interdire de faire son métier et même de l'interdire de se présenter aux européennes ?
Non.
En aucun cas.
La banderole de la mairie est une insulte à l'intelligence des citoyens et au débat républicain. C'est trop facile. Bien sûr nous sommes contre les racistes et antisémites de tout poil. Je suis persuadé que Dieudonné ne dirait pas le contraire lui-même. Personne ne dit le contraire, évidemment.
Par ailleurs, chacun sait que le problème n'est pas là. On peut très bien être contre la politique menée par l'Etat d'Israël et être juif ou n'avoir aucune hostilité à l'égard de ce peuple.
C'est par fainéantise intellectuelle, et par dogme du politiquement correct (s'il y avait un prix du politiquement correct, la ville de Poitiers serait à coup sûr lauréate) que l'équipe du maire de Poitiers a eu ce courage phénoménal : "Nous disons non au racisme et à l'antisémitisme".
Pffff.
Degré zéro du courage politique, mais 20 sur 20 en démagogie.
Après l'interdiction de la vente de vin chaud au marché de Noël, preuve est faite que les désillusions vont en grandissant concernant l'équipe municipale de Poitiers.
La République n'a plus de couilles pour combattre la bêtise...
Cette époque est décidément intellectuellement bien décevante.
Jaurès, Mendès-France, Zola, Desproges, Jean Yanne, revenez !!!!!!!
Bises.
Albert.